
pollution.ozone
des extraits et des liens
De nombreux sites, y compris des sites officiels, décrivent la contribution du méthane à la formation d'ozone troposphérique et surtout, les effets de ce méthane sur le vivant.
Plutôt que de faire un sous-produit, nous "copions-collons" quelques liens vers ces sites et de courts extraits.
la contribution du méthane à la formation de l'ozone troposphérique
Nous pourrions faire 36 renvois mais ce n'est pas l'objet principal du site OZONE ==) nous nous limitons à deux sources très officielles :
1- ONU :↓
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). https://www.unep.org/fr/actualites-et-recits/recit/les-emissions-de-methane-sont-lorigine-du-changement-climatique-voici
2- gouvernement français ↓
(...) À basse altitude, entre 0 et 10 km, il (l'ozone) est naturellement présent en faibles quantités, mais sa teneur peut augmenter et atteindre alors des niveaux de concentration suffisants pour affecter la santé, la végétation et les rendements des cultures. Le phénomène est complexe car l'ozone est issu de réactions entre différents polluants : oxydes d'azote (NOx), composés organiques volatils (COV) dont le méthane (CH4) rejetés par les activités humaines (transport routier, industrie, chauffage résidentiel, utilisation de solvants, activités agricoles), ainsi que par la végétation (espèces végétales cultivées ou non et sols) sous l'effet des rayonnements UV solaires.
à quel point l'ozone troposphérique attaque le vivant
Nous nous bornons aujourd'hui 12 septembre 2025 à mettre en vrac quelques citations et références
https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/202308_causonsdozone_3_vf.pdf
"Perturbation de la reproduction des insectes, augmentation des risques de maladies cardiaques… Pas un semestre ne passe sans qu'une étude scientifique ne soit publiée mettant en lumière les nombreux enjeux et impacts de l'ozone. Face à ce polluant, la Commission européenne propose, dans le cadre de la révision de la Directive qualité de l'air, de s'attaquer fermement à ce polluant, à travers la mise en œuvre de plans d'actions et le rehaussement de l'objectif de qualité pour la santé humaine.
https://www.irceline.be/fr/documentation/faq/lozone-est-il-nuisible-que-pour-lhomme
L'ozone n'est-il nuisible que pour l'homme?
Non. L'ozone est également nocif pour les plantes ainsi que pour certains matériaux.
Une exposition aiguë à de hautes concentration se traduit par l'apparition de taches ou le blanchiment de la feuille. Les effets invisibles comprennent une résistance réduite et une affection des cellules. De ce fait, la réparation du tissu végétal consomme davantage d'énergie, aux dépens de la croissance de la plante. L'ozone cause ainsi une réduction du rendement des cultures, mais aussi une diminution de la production de biomasse et une baisse de la biodiversité dans les forêts. Lors d'un été "normal", la réduction potentielle du rendement des cultures céréalières peut être de 5%. Cette réduction peut aller jusqu'à 20% lors des étés "chauds".
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-ozone-cet-autre-polluant-sous-estime-menace-sante-biodiversite-94612/
Moins médiatisé que le CO2, l'ozone est un polluant secondaire et un important gaz à effet de serre. Ce gaz inodore et incolore endommage gravement les plantes et les rend plus vulnérables aux maladies et à la sécheresse. Or, sa concentration augmente fortement sous l'effet du réchauffement climatique. Un effet boule de neige encore largement sous-estimé au niveau mondial.
L'ozone est bien connu pour ses effets néfastes pour la santé humaine. Selon l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), l'exposition à l'ozone a été responsable de près de 20.000 décès prématurés à l'échelle de l'Union européenne (UE) en 2018, contre environ 16.000 en 2009, soit une augmentation de près de 25 %. Mais ce que l'on sait moins, c'est que l'ozone a aussi de graves répercussions sur l'agriculture et la biodiversité. Il endommage les arbres et les plantes en affectant une foule de processus biologiques au niveau cellulaire.
(...)
« Une fois entré dans la plante, l'ozone entraîne assez rapidement la formation d'espèces oxygénées réactives, qui altèrent les membranes cellulaires et les protéines constitutives des enzymes, explique Jean-François Castell, maître de conférences à l'institut AgroParisTech. C'est un signal de stress pour les plantes qui réagissent alors comme si elles étaient attaquées par un insecte ou par un champignon. Un des premiers effets est une baisse de la photosynthèse ».
(...)
L'ozone rétrécit aussi la taille les feuilles, accélère le vieillissement de plantes, les rend plus sensibles aux maladies et à la sécheresse, et réduit la croissance des racines. Il entraîne également une diminution des émissions olfactives des plantes, ce qui affecte la capacité des insectes pollinisateurs à les repérer.
« L'ozone est le polluant le plus nocif au monde », confirme Evgenios Agathokleous, professeur à l'Université des sciences et technologies de l'information de Nanjing en Chine et l'un des meilleurs chercheurs dans le domaine. « Il provoque les dommages les plus répandus aux plantes, et c'est une menace très grave pour la biodiversité », poursuit-il.
Des pertes de rendement agricole pouvant atteindre 43 %
Selon une étude de l'Ademe, l'ozone engendre en France une perte de rendement de 15 % pour le blé, 11 % pour les prairies et pommes de terre, 22 % pour les hêtres et 12 % pour les chênes. L'ozone induit aussi une réduction de la teneur en nutriments des céréales. Au total, ces pertes de rendements coûtent 1,8 milliard d'euros à la France, estime l'Ademe. D'après le rapport de l'AEE, 45 % des terres arables et 87 % des forêts de l'UE ont été exposées à des niveaux supérieurs à la limite européenne en 2018. Une autre étude a calculé qu'en 2050, l'ozone entraînera aux États-Unis une perte de rendement de 13 % pour le blé, 43 % pour le maïs et 28 % pour le soja.
Le réchauffement climatique, un facteur aggravant de la pollution à l'ozone
Selon une étude de mars 2021, la concentration en ozone s'est globalement accrue entre 1990 et 2017, notamment en Afrique, en Asie et en Europe. Car, malgré des règlementations plus strictes en matière de pollution en Europe et aux États-Unis, l'ozone est un polluant à longue durée de vie qui voyage sur des très longues distances. Les émissions accrues de polluants primaires dans certaines régions en développement (Asie du Sud-Est, Malaisie-Indonésie ou encore Inde) se répercutent ainsi dans les autres zones de l'hémisphère Nord.
"La pollution par l'ozone est un problème invisible"
Et le réchauffement climatique aggrave la situation. « Il y a trois raisons à cela, explique Daniel Jacobs, professeur de chimie atmosphérique à l'Université Harvard. Le réchauffement induit plus de stagnation et d'accumulation d'air pollué, les réactions qui fabriquent l'ozone se produisent plus rapidement, et l'oxyde nitreux (un des précurseurs de l'ozone) a une durée de vie plus longue à des températures plus chaudes ». Les émissions de méthane, un autre précurseur de l'ozone, ont elles aussi augmenté de près de 10 % ces vingt dernières années.
Moins médiatisé mais plus toxique que le CO2, l'ozone est un gaz tout aussi redoutable pour notre Planète. « Le changement climatique peut être vu ou ressenti, qu'il s'agisse des précipitations accrues, des sécheresses ou des vagues de chaleur. La pollution par l'ozone est un problème invisible. Les gens ne prêtent pas attention à quelque chose qu'ils ne peuvent pas voir », conclut Evgenios Agathokleous.
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Le saviez-vous ?
L'ozone est ce qu'on appelle un polluant secondaire, c'est-à-dire qu'il n'est pas directement émis par les activités humaines mais se forme à partir de réactions chimiques avec d'autres polluants, comme les oxydes d'azote, émis principalement par le transport routier et les incinérateurs, le méthane, ou les composés organiques volatiles (COV), issus de l'industrie et des produits ménagers. Ces derniers se transforment en ozone sous l'effet combiné de la chaleur et du soleil, ce qui explique que l'on observe les pics d'ozone principalement l'été.
https://climat.be/actualites/2024/ozone-on-en-remet-une-couche
L'ozone troposphérique est un gaz nocif situé dans la couche la plus basse de l'atmosphère, entre 0 et 10 km au-dessus de la surface de la Terre (la troposphère). Sous l'influence d'un fort ensoleillement (chaleur et rayons UV) et d'un vent faible, des réactions chimiques complexes entre les polluants atmosphériques forment l'ozone troposphérique.
Formation de l'ozone troposphérique
Tout au long de l'année, des gaz polluants s'accumulent dans l'air que nous respirons. Ces gaz, principalement le protoxyde d'azote (oxyde nitreux) et le méthane proviennent de diverses sources :
Des transports : émissions des voitures, des camions, des avions et des bateaux ;
De l'industrie : émissions des incinérateurs, des centrales électriques et des processus industriels ;
Des activités domestiques : composés organiques volatils (COV) contenus par exemple dans les peintures et les produits de nettoyage, combustion dans les systèmes de chauffage.
Lorsque le soleil brille intensément sur ce "cocktail" de gaz par une journée chaude, de l'ozone troposphérique se forme.
Effets de l'ozone troposphérique
L'ozone troposphérique a des effets sur la santé, l'environnement et le climat.
Santé
Les concentrations d'ozone troposphérique augmentent surtout en été, notamment pendant les vagues de chaleur. Chaque année en Europe, l'exposition excessive à l'ozone est responsable d'environ 20 000 décès prématurés. C'est pourquoi des avertissements relatifs à l'ozone sont émis. Un plan national "forte chaleur et pics d'ozone" est également en vigueur entre le 15 mai et le 30 septembre. Au cours des dernières décennies, les quantités d'ozone troposphérique dans l'atmosphère ont connu une augmentation significative.
Les personnes souffrant de problèmes pulmonaires ou cardiaques, les personnes âgées et les enfants sont particulièrement affectés par les fortes concentrations d'ozone. Les adultes en bonne santé peuvent également éprouver des difficultés respiratoires lorsqu'ils en inhalent de grandes quantités. L'ozone peut également irriter les yeux et provoquer des maux de tête et de gorge.
Environnement et biodiversité
L'ozone troposphérique est également préjudiciable à l'environnement : il endommage les feuilles et ralentit la croissance des plantes. Ces effets néfastes entraînent une réduction des rendements dans l'agriculture et la sylviculture, variable selon le type de culture.
En outre, l'ozone modifie la composition des écosystèmes et perturbe les processus naturels tels que la pollinisation. En effet, l'ozone décompose les parfums des fleurs, ce qui rend leur repérage plus difficile pour les pollinisateurs. L'ozone constitue donc une menace sérieuse pour notre biodiversité.
Climat
L'ozone troposphérique est un gaz à effet de serre. De tous les gaz à effet de serre d'origine humaine, l'ozone troposphérique est celui qui contribue le plus au réchauffement de la planète, après le CO₂ et le méthane.
https://www.cancer-environnement.fr/fiches/expositions-environnementales/ozone/
(...)
Impact de l'ozone sur la végétation et les écosystèmes
L'ozone affecte négativement la végétation et les écosystèmes. Il impacte la physiologie des plantes, la santé des sols et la biodiversité, entraînant des changements dans la structure et le fonctionnement des écosystèmes.
Effets néfastes principaux de l'ozone sur la végétation et les écosystèmes
Physiologie et croissance des plantes
L'exposition à l'ozone peut réduire la croissance des plantes en perturbant les dynamiques de carbone, d'eau et de nutriments. Elle provoque des lésions foliaires et diminue la croissance des espèces sensibles, y compris des arbres matures, ce qui peut modifier la composition des espèces au fil du temps (Barnes, 1998 ; Heath, 2019). L'ozone réduit également la productivité des racines et modifie le rapport racines/pousse, affectant ainsi la santé globale des plantes (Gu, 2023).
Sols et communautés microbiennes
L'ozone à des niveaux élevés perturbe les interactions complexes entre les plantes, le sol et les micro-organismes, impactant les activités enzymatiques, les processus de décomposition et le cycle des nutriments. Ces perturbations modifient la structure des communautés microbiennes du sol et entraînent un déclin de la biodiversité (Agathokleous, 2020 ; Gu, 2023).
https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/publications/etat-des-connaissances-impact-de-lozone-sur-la-vegetation-emissions-de-cov-biogeniques
encore 2 sur l'humain (mais les animaux non humains ne sont évidement pas épargnés) :
ONU ↓
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais).
@@@@ CLIMAT05 précise avoir vu des études plus récentes dans lesquelles le nombre des décès prématurés tourne autour de 700.000 ...
wikipedia ↓
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ozone_troposph%C3%A9rique
La présence d'une grande quantité d'ozone troposphérique peut provoquer aussi un œdème du poumon, mais les problèmes les plus courants sont d'ordre respiratoires : asthme[13] ou maladies pulmonaires nécessitant une hospitalisation[14]. Il existe une discrète corrélation entre la mortalité due aux maladies respiratoires et la concentration en ozone. La mortalité cardio-vasculaire ne semble pas affectée[15]. Concernant la réponse et les cellules immuniaires, l'ozone affecte significativement les miRNA (en particulier : miR-143, miR-145, miR-199a*, miR-199b-5p, miR-222, miR-223, miR-25, miR-424), de façon directement proportionnelle à la concentration en ozone, causant une perturbation de la régulation immunitaire[16] et induisant des inflammations par activation des voies oxydatives[17].
Selon une étude coréalisée par l'Inserm, le Barcelona Institute for Global Health et le Centro Nacional de Supercomputación, 114 447 décès auraient été causés par l'ozone troposphérique en Europe continentale de 2015 à 2017 ; 11,7 % de ces décès seraient imputables à de l'ozone d'origine nationale, 20,9 % seraient dus à de l'ozone produit dans d'autres pays européens, 60,2 % à de l'ozone émis hors d'Europe, et 7,2 % seraient liés au transport maritime[18].
@@@@ CLIMAT05 fait part de son étonnement sur l'origine géographique de l'ozone dans la mesure où nous lisons très souvent des affirmations comme celle -ci, même page de wikipedia ↓
"L'ozone perdurant quelques jours dans la troposphère, il peut migrer vers les régions périurbaines et rurales situées sous le vent des agglomérations."